top of page

Aisling

- Les Vestiges du Passé -

 

 

Chapitre 1

(Début du roman)

 

 

* Le roman n'étant pas fini, les passages présentés pourraient être par la suite modifié !

 

 

 

 

    Des voix retentissantes s’envolèrent de la majestueuse véranda ouverte, entièrement faite de pierres, située sur le point culminant de la montagne. Tout était synonyme de bien être : l’air pur, les végétaux pénétrant à l’intérieur et enserrant les piliers, dont les feuilles et les fleurs épanouies étaient injectées d’une intense lumière. Mais les êtres émettant ces bourdonnements, gardiens de ce monde, n'apercevaient aucunement cette beauté onirique. Leur vêtement immaculé recouvrait leur corps, certains imposants, d'autres plus chétifs, d'autres encore effrayants. Le visage de quelques-uns était dissimulé d’une capuche, discrets. Pour ceux qui osaient affirmer leurs opinions : expressions faciales appariées aux voix rugissantes créaient une tension qui semblait mettre entre parenthèse l’atmosphère printanière.

     Parmi l’assemblée se trouvait un homme plus en retrait vêtu lui aussi d’une grande cape qui contrastait des autres par sa couleur obscure. Il restait immobile appuyé sur l'un des piliers, l'intégralité de son corps caché par le vêtement ; il observait. Certains des gardiens se perdaient dans des charabias incompréhensibles, d’autres argumentaient maladroitement pour défendre leur point de vue, quelques-uns disparaissaient dans leurs lointaines pensées, et il y avait ceux dont on percevait à peine la présence, écoutant soucieusement.

     Cette comédie fit perdre patience à l’inconnu. Son sang froid se réchauffait si rapidement qu’il avait d'ores et déjà entreprit le processus sans se soucier des conséquences. Ces querelles, cette absence de rationalité, ce manque d'harmonie et ce dans leur propre univers le rendait fou. Ce fut à une inspiration prêt qu’il reçut la visite de Liberty Bell, jeune chat gris aux macules celtiques, miaulant à ses pieds. Leur regard se croisa à la dérobé, il n’en fallut pas davantage pour calmer l’homme, de nouveau lucide. Ils s'éclipsèrent tout deux et marchèrent d’un pas tranquille et silencieux alors que manifestement, l’heure était au désarroi.

 

     Dans l'éblouissant couloir les voix énervées résonnaient encore, quand soudain apparut la silhouette d’une jeune femme. Elle tentait de rester impassible néanmoins son visage affichait une pesante inquiétude, crispé sous le jugement qu’elle s’efforçait d’émettre sur chacune des personnes qu’elle croisait. Cherchant à déterminer si elle pouvait attribuer sa confiance ou non, elle vit s’approcher l’inconnu et le chat aux yeux verts parsemés de tâches dorées ; elle parut convaincue par ce qu’elle observait…

 

Migway   Leyth

Tout doits réservés  C

bottom of page